Les écologistes du Hainaut ont désigné leurs têtes de liste pour les élections 2019. Pour le scrutin fédéral, Jean-Marc Nollet emmène dans son sillage Marie-Colline Leroy (Frasnes-lez-Anvaing) enseignante et figure montante au sein du parti. Pour le vote à la Région sur l’arrondissement de Picardie, Bénédicte Linard (Enghien) assure le premier plan en duo avec Simon Varrasse (Mouscron). Ecolo donne le ton : une autre politique, plus citoyenne, plus juste, plus respectueuse de l’environnement et de la Planète est possible.

« Plus que jamais, il y a urgence d’apporter des solutions aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux. Plus que jamais, lutter pour sortir de la précarité, se battre pour l’emploi de qualité et assurer une vie digne à nos enfants sont liés. En Hainaut, plus qu’ailleurs, les politiques gouvernementales MR-NVA ont fragilisé socialement la population. En Hainaut, plus qu’ailleurs, les multinationales comme Caterpillar ont saccagé l’économie et montré les limites du système néo-libéral. En Hainaut, plus qu’ailleurs, les questions de pollution et du changement climatique impacte déjà la santé de la population. En Hainaut, plus qu’ailleurs, l’écologie doit devenir incontournable » assure le duo Jean-Marc Nollet et Marie-Colline Leroy.

L’émergence d’une nouvelle génération

Enseignante, Marie-Colline Leroy sera le binôme du coprésident du parti. Engagée, féministe et jeune maman, elle portera cette campagne avec Jean-Marc Nollet. « A constater les difficultés quotidiennes d’une grande partie de la population, je devais m’engager plus encore : s’insurger dans son coin ne suffit plus, il faut s’engager et agir » commente celle qui symbolise une partie de cette génération montante chez Ecolo. C’est, entre autres, la politique de fermeture d’un Théo Francken qui l’a décidée à rejoindre les rangs des futurs députés à la Chambre des représentants.

Pour la liste Régionale de Picardie, Ecolo marque aussi sa volonté de déployer ses ailes et y enraciner une génération porteuse des idées écologistes. Bénédicte Linard avait remplacé Olivier Saint-Amand devenu bourgmestre d’Enghien au Parlement wallon avant de le rejoindre au sein du Collège communal en 2014 comme Echevine. Forte de ces expériences et de son implication comme coprésidente des Ecolos du Hainaut depuis 4 ans, Bénédicte Linard est particulièrement sensible aux urgences sociale et climatique.

« Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les deux urgences de notre société. La précarité croissante (des enfants, des femmes, des travailleurs) relayée entre autres par les gilets jaunes et par la société civile ainsi que le cri d’alerte lancé par les dizaines de milliers de jeunes et moins jeunes mobilisés pour le climat doivent encourager le politique à prendre des mesures fortes et à travailler les uns avec les autres. La bonne nouvelle dans un paysage parfois sombre, c’est qu’en travaillant à l’une, on travaille aussi pour l’autre. Par exemple, la mise en place d’un plan d’isolation alliant emploi et environnement, réduit la facture énergétique du particulier mais aussi l’impact sur la planète. Par ailleurs, il est primordial d’investir massivement dans une mobilité collective et alternative. Les wallons sont prêts à réduire leur utilisation de la voiture, à condition qu’il y ait des alternatives crédibles. Là aussi, on diminue le coût pour les particuliers et on agit pour le climat et les générations futures. »

En seconde place sur la liste, le jeune chef de groupe au conseil communal de Mouscron, Simon Varrasse. « J’ai toujours été très actif au sein de ma commune, même avant d’être engagé en politique. Aujourd’hui, j’ai décidé de me présenter à la Région car je veux défendre une vision plus large que la vision communale. Je pense que la Wallonie picarde a de nombreux atouts et je veux participer à son développement. À mon sens, Ecolo est le parti le plus à même de soutenir la transition vers une économie respectueuse de l’environnement. Pour ce faire, nous devrons soutenir de nouvelles filières, notamment agricoles, et améliorer la mobilité dans nos villes et nos villages ».

Ils mèneront avec toute l’équipe des autres candidats qu’ils soient sur la liste régionale, fédérale ou européenne une campagne de terrain, en contact direct avec les citoyens.